Concernant le taux d'endettement et le calcul des revenus rien n'est exigé officiellement. C'est pourquoi, on assiste à des interprétations différentes entre les banques. Certaines vont par exemple s'en tenir aux revenus fixes sur 12 mois hors primes tandis que d'autres vont intégrer les salaires variables, les primes et les bonus.
Si vos salaires sont essentiellement constitués d'une partie fixe : Prenez au plus favorable les 3 derniers bulletins de salaires ou vos revenus fiscaux N-1 comme base de calcul.
Si vous êtes dirigeant d'entreprise ou exerçant une profession dont la partie variable est essentielle (intermittents, commerciaux, professions libérales) il vous faudra prendre la moyenne de vos revenus sur les 2 ou 3 dernières années. Autant dire qu'il semble très compromis de financer des personnes n'ayant qu'une année de recul au niveau de leur salaire. Parfois, un courtier astucieux parviendra à bien présenter et obtenir des accords pour ce type de dossiers plus délicats.
Pour les personnes en contrat précaire (CDD successifs, intérim) vos revenus ne pourront être intégrés au calcul de l'endettement uniquement si cette précarité constitue un mode de vie (c'est le cas par exemple des personnes enchainant les contrats de courtes durées sur des professions en manque de main d'œuvre comme les infirmières ou le personnel travaillant sur des chantiers de construction)
Si vous êtes au chômage, vous ne pourrez bénéficier d'un prêt sauf si ce chômage est frictionnel et qu'une personne se porte caution pour vous. Cela reste rare et à la libre appréciation de la banque.
Si vous êtes retraité, vous prendrez en compte vos pensions reversées durant la période du prêt.
Enfin, certaines banques intègrent aussi dans le calcul les aides sociales comme les allocations familiales. Nous vous déconseillons de le faire car celles-ci ne sont pas pérennes et pourraient un jour ou l'autre vous mettre en péril l’équilibre de votre budget.
À RETENIR : Revenus = salaire + dividendes + revenus fonciers + allocations